La distraction
Des « méthodes simples » agissent sur la perception de la douleur en diminuant la composante anxieuse. Ces méthodes peuvent être très efficaces : distraire l’enfant en « défocalisant » son attention : gonfler un ballon pendant la ponction veineuse, visionner un dessin animé pendant une vaccination, jouer avec un smartphone, une tablette.
L’hypno-analgésie
Des recommandations de bonne pratique sur les médicaments de la douleur de l’enfant ont été réalisées en 2009 par l’AFSSAPS (3).
L’information, la préparation de l’enfant et de sa famille
Un enfant correctement informé, préparé à une chirurgie, à un soin sera moins anxieux et ses besoins antalgiques diminueront. La peur, l’anxiété renforcent la perception de la douleur. Une préparation inadéquate, l’absence de compréhension, une interprétation erronée par l’enfant (des motifs de l’acte, du soin), des explications inadaptées au niveau cognitif de l’enfant sont souvent en cause. Les soignants bien souvent minorent la réalité ce qui majore encore le désarroi de l’enfant quand il est confronté à la réalité de la situation. La prévention de ces phénomènes passe par une préparation adaptée à l’enfant et à sa famille avec des posters, des livrets d’information, des vidéos diffusées par l’association Sparadrap.
Les solutions sucrées, la succion, le peau à peau en néonatologie
Plusieurs moyens simples, permettent de soulager efficacement les nouveau-nés et les nourrissons (moins de 4 mois) lors des effractions cutanées des ponctions veineuses ou capillaires ; l’effet antalgique de l’administration orale de solution sucrée survient après 2 minutes, elle est renforcée par la succion d’une tétine. Il faut utiliser des quantités faibles (moins de 2 ml chez le nouveau-né à terme) de saccharose 24 % ou de glucose 30 %. La méthode du contact « peau à peau » ou l’allaitement au sein apportent également un effet antalgique significatif lors de ces effractions cutanées.
Mise au point
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Étude et pratique
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Cas clinique
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