Le suivi de la PR comporte la surveillance de l'activité clinique, de la tolérance des traitements et de l'évolutivité structurale.
› L'intervalle entre les consultations doit être plus rapproché en début d'évolution de la maladie et s'il existe des critères de gravité. Les 2 premières années, le patient doit être vu tous les 6 mois par le rhumatologue et tous les 1 à 2 mois par son médecin traitant. Ultérieurement, on peut passer à un suivi annuel par le spécialiste et tous les 2 à 3 mois par le médecin traitant.
› L'évaluation de l'activité de la PR repose sur des critères cliniques simples : nombre de réveils nocturnes, durée de la raideur matinale, fatigue, nombre d'articulations douloureuses, nombre d'articulations gonflées.
Un indice composite, le Disease Activity Score (DAS 28) est calculé par le rhumatologue à chaque visite (Figure 7). Il comprend l'évaluation de la douleur à la palpation et du gonflement de 28 articulations
(26 aux membres supérieurs et les 2 genoux), l'évaluation par le malade de l'évolutivité de sa maladie sur une échelle de 0 à 100 et un critère biologique qui peut être la VS ou la CRP.
En dessous de 2,6, on considère qu'il y a rémission, entre 2,6 et 5,1 que l'activité est modérée et au-dessus de 5,1 que la PR est active et non contrôlée par le traitement.
› La surveillance structurale est fondamentale et systématique car il n'y a pas toujours de relation entre le DAS 28 et l'aggravation radiologique ostéo-articulaire. Des radiographies doivent être réalisées deux fois par an la première année, tous les ans pendant trois ans puis tous les deux à quatre ans.
› L'escalade thérapeutique, et notamment l'introduction d'une biothérapie, pourra être imposée par une évolutivité clinique persistante et/ou des lésions structurales apparues sous traitement de fond conventionnel.
Étude et pratique
Mortalité liée au tabac, le sevrage bénéfique quel que soit l’âge
Cas clinique
Le kyste osseux anévrismal
Recommandation
Le RGO du nourrisson
Mise au point
Première approche face à une infertilité