Si certaines scolioses très modérées sont susceptibles de ne pas s'aggraver, toute scoliose dépistée doit être considérée, jusqu'à preuve du contraire, comme évolutive.
→ Un suivi s'impose une fois par an pendant l'enfance, deux fois par an pendant la pré-ado-lescence et l'adolescence. La scoliose idiopathique apparaît chez l'enfant ou l'adolescent et évolue pendant la croissance. L'aggravation se poursuit pendant toute la période de croissance avec une accélération nette au moment de la poussée pubertaire et une stabilisation seulement en fin de maturation. La fin de la maturation doit être jugée sur la clinique et les tests (taille, test de Risser, âge osseux).
→ La scoliose idiopathique a d'autant plus de risque de s'aggraver qu'elle a débuté chez un enfant plus jeune, d’autant qu’il existe des antécédents familiaux. Attention, la date d'apparition des premières règles ne correspond pas à la fin de la maturation et donc au terme de l'évolution de la scoliose.
Dans la majorité des cas, la tolérance fonctionnelle des scolioses est bonne :
- les conséquences respiratoires ne concernent que les courbures thoraciques très graves > 100°.
- sur le plan neurologique, il n'y a pas de risque de complication médullaire, sauf pour les cypho- scolioses majeures.
- la scoliose idiopathique n'est pas douloureuse, au point que l'association scoliose et douleur doit orienter vers une autre pathologie, en particulier tumorale.
- le retentissement esthétique et psychologique est très variable selon les sujets, mais constitue souvent un problème réel.
Cas clinique
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