La prise en charge non médicamenteuse comporte des mesures psychologiques, éducatives et sociales. Certaines ne sont pas remboursées, voire pas disponibles localement.
→ Le méthylphénidate (MPH) est le seul traitement médicamenteux disponible à ce jour en France. Psychostimulant, c’est un sympathomimétique qui augmente la concentration des monoamines dans la fente synaptique. Le MPH est indiqué dans le cadre d’une prise en charge globale du TDAH chez l’enfant de 6 ans et plus, lorsque les mesures correctives psychologiques, éducatives, sociales et familiales seules s’avèrent insuffisantes. Un traitement par MPH n'est donc pas indiqué chez tous les enfants présentant un TDAH.
→ Le MPH est efficace à court terme sur les 3 symptômes du TDAH (attention, hyperactivité, impulsivité). Il a un effet favorable sur le retentissement secondaire (troubles des apprentissages, relations sociales, estime de soi, comportement d’opposition). Il s’agit d’un traitement purement symptomatique. Il est d’autant plus efficace qu’il est initié avant l’adolescence.
La prescription initiale de MPH doit être faite par un spécialiste exerçant dans un établissement de santé public ou privé (pédopsychiatre, neurologue, neuropédiatre, psychiatre, pédiatre, médecin des centres du sommeil). La prescription doit être revue au minimum annuellement par le spécialiste. Le traitement doit être débuté à la plus faible dose (0,3 mg/kg/j) puis adapté, sans dépasser 60 mg/j. En l’absence d’amélioration après 1 mois, le traitement doit être interrompu.
→ Le MPH est un stupéfiant : il doit être prescrit sur une ordonnance sécurisée, pour une durée maximale de 28 jours, non renouvelable. Le nom du pharmacien doit figurer sur l’ordonnance, qui doit être présentée dans les 3 jours suivant sa rédaction ; au-delà, elle n’est exécutée que pour la durée de traitement restant à courir.
Lors d’un renouvellement, le MPH ne peut être délivré par le pharmacien que sur présentation simultanée de l’ordonnance de renouvellement et de l’original de la prescription initiale annuelle hospitalière datant de moins de 1 an.
→ L’approche multimodale (non médicamenteuse + médicamenteuse) est plus efficace et plus personnalisée car elle traite l'ensemble des symptômes dans les différents domaines de la vie du patient.
→ Enfin, la phytothérapie, les compléments alimentaires et minéraux (Oméga 3, Oméga 6, magnésium marin, etc), le régime sans colorant, ne sont pas des alternatives validées.
→ Le méthylphénidate (MPH) est le seul traitement médicamenteux disponible à ce jour en France. Psychostimulant, c’est un sympathomimétique qui augmente la concentration des monoamines dans la fente synaptique. Le MPH est indiqué dans le cadre d’une prise en charge globale du TDAH chez l’enfant de 6 ans et plus, lorsque les mesures correctives psychologiques, éducatives, sociales et familiales seules s’avèrent insuffisantes. Un traitement par MPH n'est donc pas indiqué chez tous les enfants présentant un TDAH.
→ Le MPH est efficace à court terme sur les 3 symptômes du TDAH (attention, hyperactivité, impulsivité). Il a un effet favorable sur le retentissement secondaire (troubles des apprentissages, relations sociales, estime de soi, comportement d’opposition). Il s’agit d’un traitement purement symptomatique. Il est d’autant plus efficace qu’il est initié avant l’adolescence.
La prescription initiale de MPH doit être faite par un spécialiste exerçant dans un établissement de santé public ou privé (pédopsychiatre, neurologue, neuropédiatre, psychiatre, pédiatre, médecin des centres du sommeil). La prescription doit être revue au minimum annuellement par le spécialiste. Le traitement doit être débuté à la plus faible dose (0,3 mg/kg/j) puis adapté, sans dépasser 60 mg/j. En l’absence d’amélioration après 1 mois, le traitement doit être interrompu.
→ Le MPH est un stupéfiant : il doit être prescrit sur une ordonnance sécurisée, pour une durée maximale de 28 jours, non renouvelable. Le nom du pharmacien doit figurer sur l’ordonnance, qui doit être présentée dans les 3 jours suivant sa rédaction ; au-delà, elle n’est exécutée que pour la durée de traitement restant à courir.
Lors d’un renouvellement, le MPH ne peut être délivré par le pharmacien que sur présentation simultanée de l’ordonnance de renouvellement et de l’original de la prescription initiale annuelle hospitalière datant de moins de 1 an.
→ L’approche multimodale (non médicamenteuse + médicamenteuse) est plus efficace et plus personnalisée car elle traite l'ensemble des symptômes dans les différents domaines de la vie du patient.
→ Enfin, la phytothérapie, les compléments alimentaires et minéraux (Oméga 3, Oméga 6, magnésium marin, etc), le régime sans colorant, ne sont pas des alternatives validées.
Cas clinique
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