Bien que le prurit soit le signe majeur de la mycose vaginale, celle-ci ne représente que 38 à 50 % des étiologies de ce trouble (2).
L'observation, qui exige parfois quelques bonnes minutes – principalement à la périphérie des grumeaux, de filaments présentant des intersections régulières, et sur lesquels se greffent quelques spores – est le meilleur moyen de poser un diagnostic de certitude.
Éventuellement, si le tableau est évocateur et que le médecin ne dispose pas d’un microscope, la culture en laboratoire sur milieu de Saboureau, de Nickerson ou milieu Microstix candida en apportera la preuve. Il est, en effet, indispensable que le diagnostic soit confirmé au moins lors de la première poussée avant la prescription d’un antifungique.
Il est fortement recommandé, devant un pareil tableau, tant dans un but diagnostique que dans l'intention d'éviter les récidives, de chercher une probable cause à cette vaginite aiguë.
Outre la recherche des trois facteurs de risque cités, des questions simples, mais indispensables sont à poser :
– avez-vous pris (ou votre partenaire) des antibiotiques ou des corticoïdes (quelle que soit la voie) dans la quinzaine qui précède ?
– Votre partenaire s'est-il plaint de prurit ? A-t-il des rougeurs du pénis ?
La transmission sexuelle bien que non fréquente est une possibilité reconnue, la présence de Candida étant observé plus communément chez les hommes non circoncis que chez les autres.
– avez-vous gardé pendant quelques heures un maillot mouillé en sortant de la piscine ou d’un bain de mer ?
– avez-vous porté des pantalons serrés qui auraient pu favoriser une mycose en raison de macération génitale (fréquente chez la femme obèse)?
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