Lorsque le taux sérique est ›150 ng/mL, la vitamine D est potentiellement toxique, avec un risque théorique d’hypercalciurie, de lithiases urinaires calciques, voire de néphrocalcinose ou d’hypercalcémie.
En pratique, l’intoxication à la vitamine D est rarissime ; dans des études [38], des patients ont reçu 4000 UI/j pendant 5 mois et même 10?000 UI/j pendant 20 semaines, sans élévation ni de leur calcémie ni de leur calciurie.
On rappelle que des doses de 1000 à 4000 UI/j équivalent à la dose dont bénéficie un adulte vivant sous un ensoleillement intense.
L’administration discontinue à fortes doses n’expose pas à davantage de risque de toxicité que la prise de quotidienne.
Les contre-indications à la supplémentation sont essentiellement les granulomatoses en poussée, au premier rang desquelles la sarcoïdose ainsi que des situations (très rares) d’hypersensibilité à la vitamine D d’origine génétique (mutation du gène CYP24A1).
L’hypercalciurie idiopathique, les lithiases rénales avec ou sans hypercalciurie sont des précautions d’emploi et non des contre-indications formelles.
On préférera alors des prises journalières plutôt que des doses « espacées ».
Étude et pratique
Mortalité liée au tabac, le sevrage bénéfique quel que soit l’âge
Cas clinique
Le kyste osseux anévrismal
Recommandation
Le RGO du nourrisson
Mise au point
Première approche face à une infertilité