-› Le terme contention est source de confusion, puisqu'il s'applique aussi bien aux moyens visant à réduire la mobilité d'un sujet ou d'une partie du corps qu'à ceux utilisés en phlébologie. Dans ce domaine, la contention correspond aux effets d'un matériau non ou peu extensible (allongement court), qui, lorsqu'il est placé sur le membre, s'oppose passivement à son augmentation de volume, soit par exemple du fait d'un œdème ou lors de la contraction musculaire. Au repos, la pression exercée par la bande ou l'orthèse est faible ou nulle (fig. 1), tandis qu'elle augmente à l'effort, au moment de la contraction des muscles du mollet : cette pression de travail améliore la puissance de la pompe musculaire et facilite le retour du sang veineux vers le cœur. La contention peut éventuellement être gardée la nuit, puisque aucune pression n'est exercée au repos.
-› La compression est obtenue par l'application d'un textile élastique qui exerce une pression active et permanente sur le membre, que les muscles sous jacents soient ou non au repos. A l'effort, la pression est supérieure à celle exercée au repos. A l'inverse de la contention, la compression doit être enlevée la nuit.
-› En pratique, cette distinction n'est pas toujours facile à manier, un textile à allongement court pouvant exercer à la fois une contention et une compression selon les activités du patient. Par ailleurs, une vraie contention ne peut stricto sensu être obtenue qu'à l'aide d'une bande non élastique. Les chaussettes et les bas quant à eux, nécessitent un minimum d'élasticité pour être enfilés et permettre de placer le talon.
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