-› Les deux principaux facteurs de risque de récidive sont la présence d'importantes anomalies épileptiformes à l'EEG et l'existence d'une lésion cérébrale (épilepsie symptomatique). Lorsqu'il existe des anomalies EEG ou que la crise résulte d'une cause génératrice de séquelles, le risque de récurrence à 1 an est de 57 % ; si les deux facteurs sont réunis, le risque passe à 65 % ; si aucun de ces deux facteurs n'est présent, le chiffre est de 25 % (5).
La survenue d'une paralysie transitoire post-critique et l'épilepsie dans la fratrie élèvent également le risque de récurrence (3).
Sont aussi à risque de récidive, par définition, les "fausses premières crises", qui entrent déjà dans le cadre de l'épilepsie vraie.
S'agissant des crises post-AVC ou post-traumatisme crânien, celles survenant dans la 1re semaine, liées au dommage cérébral immédiat, ne récidivent pas nécessairement (crises accidentelles). Au contraire de celles survenant après la 1re semaine, qui font entrer le patient dans le cadre de l'épilepsie vraie.
-› Le risque de récidive après une première crise est maximal dans les 2 premières années : 50 % des sujets récidivent dans les 6 mois, 80 % dans les 2 ans.
Étude et pratique
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Cas clinique
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