« Face à ceux de nos patients qui demandent des examens de dépistage à une fréquence que nous estimons inutile ou déraisonnable, nous pouvons, au vu de cette appétence pour les examens mis en évidence au niveau européen, aller à leurs devants et expliquer que le dépistage obéit à des modalités précises », indique le Dr Duhot.
« La minimisation du risque alcool et le déni collectif, sans doute encouragé par la société, qui l'accompagne, se démarquent des actions entreprises par les pouvoirs publics des différents pays dans les domaines de la lutte anti tabac et de la promotion des mesures hygiéno-diététiques en général. Les médecins se sentent certes démunis face à la maladie alcoolique, mais c'est un sujet qu'il faut aborder, puisque tout de même 39 % des patients DETA 2 manifestent leur envie de recevoir un soutien de la part de leur médecin. Il est important d'aller au devant d'eux et de s'efforcer de les identifier. Enfin, les brochures d'information n'ont pas en France la place qu'elles méritent, ce mode d'information étant traditionnellement peu employé. Il serait intéressant d'y recourir plus souvent. »
Mise au point
Troubles psychiatriques : quand évoquer une maladie neurodégénérative ?
Étude et pratique
Complications de FA, l’insuffisance cardiaque plus fréquente que l’AVC
Cas clinique
L’ictus amnésique idiopathique
Recommandations
Antibiothérapies dans les infections pédiatriques courantes (2/2)