Dans la moitié des cas des agressions déclarées par les médecins, c’est le patient qui est l’agresseur. Et, dans 18 % des cas, c’est une personne l’accompagnant, selon l’Observatoire pour la sécurité 2010 que vient
de dévoiler le Conseil national de l’Ordre des médecins . C’est donc très fréquemment lors d’une consultation que le médecin est victime de tels incidents (les braquages sont rares). Les motifs de mécontentements sont nombreux : un reproche relatif à une prise en charge (23 % des déclarations), un vol ou tentative de vol (22 %), un refus de prescription de médicament ou d’arrêt de travail (18 %), un temps d’attente jugé excessif (9 %) et, parfois, aucun motif particulier (9 %). En revanche, seulement 3 % des agressions sont dues à un refus de payer la consultation et moins de 1 % sont le fait d’un patient voulant passer devant un autre.
Mise au point
Troubles psychiatriques : quand évoquer une maladie neurodégénérative ?
Étude et pratique
Complications de FA, l’insuffisance cardiaque plus fréquente que l’AVC
Cas clinique
L’ictus amnésique idiopathique
Recommandations
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