› L'éducation thérapeutique du patient apparaît pour la première fois en droit français dans la loi « Hôpital, patients, santé, territoires » (HPST, article 84), et figure désormais dans le Code de la Santé publique (7). Elle s'inscrit dans le parcours de soins du patient, avec pour objectif de « rendre le patient plus autonome en facilitant son adhésion aux traitements prescrits et en améliorant sa qualité de vie ».
› Dans le domaine de l'asthme, un peu plus de 10 ans après les premières recommandations françaises en ce domaine (2001), les structures d'éducation thérapeutique sont inégalement réparties sur le territoire (voir encadré 2). Il s'agit souvent de structures hospitalières, « écoles de l'asthme » ou « centres d'éducation pour asthmatiques » (durée du séjour : 10 à 15 jours), mais l'ETP peut aussi être intégrée à une activité de consultation « de ville » ou être réalisée en ambulatoire au sein des centres éducatifs. Aujourd'hui, les équipes désireuses de proposer un programme d'ETP doivent respecter un cahier des charges précis et être labellisées par les Agences régionales de santé (ARS).
« Actuellement, malgré l'augmentation de l'offre, il persiste un problème de lisibilité des structures. Par ailleurs, nous rencontrons parfois des difficultés pour motiver certains patients à fréquenter les centres dédiés à l'éducation thérapeutique. Ceux qui s'y rendent ne sont pas toujours ceux qui en ont le plus besoin, eu égard à la sévérité de leur maladie. De nombreux patients nous échappent, notamment ceux qui gardent des crises d'asthme, fréquentent les services d'urgences et qui, une fois la crise passée, disparaissent jusqu'à la crise suivante. »
› Pour être prises en charge par l'Assurance Maladie, les séances d'éducation thérapeutique doivent être prescrites par un médecin et réalisées dans le cadre d'un programme d'ETP labellisé par l'ARS.
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