Malgré une progression constante, l'hospitalisation à domicile peine toujours à s'imposer dans le paysage sanitaire français, constate-t-on à la lecture du rapport d'activité 2016.
Les 302 structures (six de moins qu'en 2015) autorisées à exercer sous la forme d'HAD ont assuré 174 372 séjours en 2016, un chiffre en hausse de 8,4 % par rapport à 2015. Cela représente 4,8 millions de journées d'hospitalisation, soit une progression de 5,4 % en un an.
Le privé à but non lucratif (40 % des structures) assure environ 60 % de l'activité, le secteur public (41 % des structures) 25 % de l'activité et le privé à but lucratif (19 % des établissements) 15 % de l'activité. En tout, 109 866 patients, âgés en moyenne de 59,5 ans, ont eu recours à l'HAD. Un tiers des journées concernent des pathologies cancéreuses.
Le montant du coût global de l'HAD est de 967 millions d'euros. Une journée d'HAD coûte 198,20 euros à l'assurance-maladie.
En 2016, le taux de recours national s'élève à 20,2 patients pris en charge chaque jour pour 100 000 habitants (contre 19,2 patients en 2015). Un résultat toujours insuffisant au regard de l'objectif global de 35 patients par jour que s'était fixé pour 2018 le Dr Élisabeth Hubert, présidente de la Fédération nationale de l'HAD (FNEHAD).
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