LA CONTESTATION de la loi HPST (Hopital, Patients, Santé, Territoires) menée à l’Assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP) par les chefs de service ne faiblit pas, bien au contraire. Réunis mercredi à Cochin pour une nouvelle assemblée générale, les frondeurs étaient quelque 300. Avec une guest-star de choix : le Pr Laurent Lantieri, venu annoncer en introduction qu’il allait mettre sa notoriété du moment au service de la cause.
« Dans la presse, Bachelot dit de nous : "C’est un petit mouvement sans importance". Nous allons lui démontrer le contraire », a embrayé un chef de service. Etablissement par établissement, compte a été fait , motion adoptée et actions entreprises (des opérations de chaise vide médico-administrative), histoire de mesurer à quel point le mouvement fait tâche d’huile. C’est d’ailleurs un nouvel objectif des contestataires : essaimer en province.
< K. P.
Lire aussi en page 4 la position de la CSMF qui engage les médecins libéraux à s’engager résolument contre ce projet de loi qui doit être débattu au sénat à partirdu 11 mai.
Soins palliatifs précoces : ouverture du premier hôpital de jour en Essonne
Après les accusations d'une médecin, un #MeToo à l'hôpital ?
L’urgentiste Patrick Pelloux accusé de harcèlement sexuel et moral par l’infectiologue Karine Lacombe
Ressources humaines
Le recrutement de médecins cubains à Guingamp, symbole des difficultés hospitalières