Le SNCH (pour Syndicat national des cadres hospitaliers) s’appelait ainsi depuis 65 ans ; il vient de se rebaptiser « Syndicat des manageurs publics de santé » (SMPS) avec l’idée, explique son président, de s’ouvrir « aux manageurs médicaux » : « Les présidents de CME et les chefs de pôle peuvent avoir leur place, s’ils le souhaitent, au sein du SMPS », estime Philippe Blua, puisque, « avec la loi HPST, leurs missions répondent vraiment à une logique managériale ».
La sémantique n’est-elle pas un brin provocatrice, étant donné les attaques qu’essuie actuellement le concept d’hôpital-entreprise ? Pas du tout, répond le président du syndicat, qui veut mettre en avant « l’idée de "valeurs managériales" »« Il faut clarifier les circuits de décisions afin que responsabilités et prises de décision soient liées, poursuit-il. L’enjeu de l’avenir, c’est de savoir comment on va traiter l’humain dans les établissements de santé. »
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