Plus d’un an après la mise en place de la réforme d’accès aux études de santé, de nouveaux textes viennent encore préciser les conditions d’accès en deuxième année de médecine, pharmacie, dentaire ou maïeutique.
Publié le 30 octobre au « Journal officiel », un arrêté détaille certaines modalités d’admission pour les PASS (parcours accès spécifique santé) et L.AS (licences accès santé) : nombre de crédits ECTS à acquérir pour valider son année, composition du jury de l’épreuve orale ou conditions de réorientation en cas d’échec en première année.
Filières
Sur ce dernier point, le texte précise que les étudiants en PASS et en L.AS – qui ne poursuivent pas leur cursus en deuxième année de médecine, maïeutique, pharmacie ou dentaire – pourront être admis directement « dans une formation d’une durée de trois ans minimum conduisant à la délivrance de diplômes permettant l’exercice des professions d’auxiliaire médical ». Les métiers d'infirmiers, d’ergothérapeutes, orthoptistes, podologues ou encore psychomotriciens sont concernés, « à l’exception de la profession de masseur-kinésithérapeute », précise l’arrêté.
Toutefois, cette réorientation facilitée tiendra compte des « résultats obtenus » aux examens et des capacités d'accueil au sein de ces formations paramédicales. Après avis des instances pédagogiques, ces étudiants pourront être dispensés « partiellement ou totalement » du suivi et de l’évaluation d’une ou plusieurs unités d’enseignements, « et d’examens de la première année », souligne le texte. De son côté, le directeur de l’établissement pourra décider de leur ouvrir directement l’accès en deuxième année de formation. « Dans ce dernier cas, un parcours spécifique leur est proposé pour réaliser les stages positionnés en première année. »
Création d'une commission d'appui
Depuis la rentrée 2020, la réforme instaure par ailleurs le principe de la « deuxième chance », à savoir la possibilité pour les étudiants en PASS recalés en médecine de se réorienter en licence – ou L.AS – pour retenter leur chance dans cette filière un ou deux ans plus tard. Alors que les collectifs de parents et de carabins regrettaient le manque de places dans ces licences pour les non-admis cette année, l’arrêté officialise que « cette poursuite d’études doit être proposée prioritairement dans la mention suivie lors du parcours de formation antérieur ».
Enfin, après un an d'imbroglio, le texte entérine la création d’une « d’une commission d’appui » rassemblant des représentants enseignants et étudiants et ayant pour objectif de « s’assurer du suivi sur le plan réglementaire et pédagogique de la mise en œuvre de la réforme ». Cette commission locale de suivi, présente au sein de chaque faculté, aura également une vocation informative. Elle devra « s’assurer de la diffusion auprès du public des informations sur les modalités de cette mise en œuvre définies par l’université ».
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