À partir du 1er septembre 2016, les étudiants de l’université Paris-Descartes souhaitant déjeuner au self du groupe hospitalier HUPC devront débourser 7,44 euros contre 2,33 euros auparavant. Soit un prix multiplié par trois.
L’annonce a été faite par un courrier daté du 4 mars. Les carabins concernés n’auront plus droit au tarif réduit et seront considérés comme des visiteurs, payant leur repas plein pot.
La pilule passe mal auprès de nombreux étudiants. « L’AP-HP, premier groupe inhospitalier de France », ironise Sébastien Foucher, président de l’ANEMF, qui diffuse ce courrier sur Twitter. « S’il n’y a plus le droit de faire des économies sur le dos des étudiants, où va le monde ? », surenchérit un twittos.
Dans son courrier, l’AP-HP indique laconiquement que « des restaurants universitaires sont disponibles à proximité immédiate du groupe hospitalier ». Contactée, le CHU n’a pas été en mesure de répondre aux sollicitations du « Quotidien ».
Mise à jour (19h00) : dans un courriel envoyé au « Quotidien », l'AP-HP annonce que l'application de la mesure, qui ne concernait que l'hôpital Cochin, est suspendue « compte tenu de l’incompréhension suscitée ». Le Groupe Hospitalier précise qu'il va « engager des discussions ouvertes avec les étudiants ».
L'@APHP, premier groupe inhospitalier de France. pic.twitter.com/181KYKTzHi
— Sébastien Foucher (@Seb_ANEMF) 7 avril 2016
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