Dès la prochaine rentrée universitaire, 2 730 internes pourront parfaire leur formation et accéder à des compétences supplémentaires dans le cadre de leur diplôme d’études spécialisées (DES). Le nombre de places ouvertes pour suivre une formation spécialisée transversale (FST) ou une option pour l’année 2024/2025 a été publié au Journal officiel le 14 avril.
Créées par la réforme du troisième cycle des études de médecine (la première promotion date de 2019), les FST (ouvertes à tous les internes) et les options (spécifiques à chaque DES) permettent aux internes d'acquérir des compétences complémentaires spécifiques dans le domaine de leur spécialité d'origine. Ces enseignements de « spécialisation » sont dispensés sur une durée de deux semestres.
La médecine hospitalière polyvalente continue sa progression
Dans le détail, l’arrêté fixe à 1 802 le nombre de places accordés aux carabins au titre des FST et à 928 le nombre d’options. Ce qui représente un total de 2 730 postes, soit une augmentation de 155 postes par rapport à l’année précédente.
Comme chaque année, c’est l’addictologie qui concentre le plus de places avec 160 nouveaux postes dès la rentrée prochaine, un niveau stable par rapport à l’année dernière.
La cancérologie et traitements médicaux des cancers (154), la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent (137), la médecine palliative (112), la médecine et biologie de la reproduction (114) ainsi que la radiologie interventionnelle avancée (104) constituent également de gros effectifs.
La médecine hospitalière polyvalente, dont la création a été officialisée en novembre 2022, continue sa progression avec cette année 103 postes ouverts, contre 95 l’année dernière.
Cette récente FST s’adresse à tous les internes désireux d’exercer plus tard, à plein temps ou à temps partiel, dans des services ayant une activité de médecine polyvalente, notamment d'aval des urgences mais aussi de soins de suite et de réadaptation (SSR). Elle a été pensée afin de « renforcer les liens entre les prises en charge hospitalière et ambulatoire pour garantir une prise en charge coordonnée et favoriser les exercices partagés ».
Les internes qui souhaitent candidater à une option ou une FST devront déposer un dossier auprès de la commission locale de spécialité de leur faculté.
Suspension de l’interne de Tours condamné pour agressions sexuelles : décision fin novembre
À Clermont-Ferrand, un internat où « tout part en ruine »
« Pour la coupe du monde, un ami a proposé quatre fois le prix » : le petit business de la revente de gardes
Temps de travail des internes : le gouvernement rappelle à l’ordre les CHU