La France sud

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Publié le 11/07/2019
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En Arles, Philippe Chancel (Antarctique, Charcot Point, 2017)

En Arles, Philippe Chancel (Antarctique, Charcot Point, 2017)
Crédit photo : DR

En Provence, l'avant-garde

À Avignon, jusqu’au 29 septembre, la collection Lambert fait dialoguer Basquiat avec Matisse, Picasso, Twombly.

À Aix-en-Provence, à l'Hôtel de Caumont, jusqu’au 29 septembre, les chefs-d’œuvre de la collection Tannhäuser, famille de galeriste à Munich depuis 1909, qui a accompagné toute l’avant-garde européenne de Manet à Picasso, avant de donner une partie de sa collection au Guggenheim de New York. Au musée Granet, jusqu'au 13 octobre, Françoise Verdier, entre calligraphie chinoise, peinture occidentale et influence cézannienne.

À Marseille, au MuCEM, jusqu’au 2 septembre, Dubuffet emprunte à l’anthropologie, au folklore et à la psychiatrie pour ouvrir de nouvelles voies de création. À Porquerolles, la Fondation Carmignac, jusqu'au 3 novembre, met en vis-à-vis le corps féminin et l’abstraction parfois expressionniste de sa collection contemporaine.

En Arles, jusqu’au 22 septembre, 50 expositions pour les 50 ans des Rencontres photographiques. Entre autres retour sur le passé avec Clergue, Weston et Krull, images de la planète en danger avec Philippe Chancel (« Datazone »), approche contemporaine et participation de villes de la région avec Willy Ronis à Cavaillon, Harry Gruyaert à Toulon, Harry Callaghan à Aix. Et aussi l'INSERM, avec l'exposition « La recherche de l'art », travaux de 4 artistes accueillis en résidence dans des laboratoires à Tours (imagerie et cerveau), Dijon (cognition, action et plasticité sensorimotre), nice (biologie) et Paris (recherche cardiovasculaire).

Sur la Côte d'Azur, de Bonnard à Cogitore

Au Cannet, au musée Bonnard, la collection Nahmad, de Bonnard à Picasso, jusqu’au 3 novembre. À Biot, au musée national Fernand Léger, jusqu’au 23 septembre, le peintre entouré de ses amis Braque, Robert Delaunay, Marcel Duchamp, Robert Mallet-Stevens, Cendrars, Brancusi, Éluard, Aragon. À la Fondation Maeght, près de Saint-Paul-de-Vence, l’œuvre graphique de Joan Miró jusqu’au 17 novembre. À Nice, au musée Chagall, jusqu’au 22 octobre, Clément Cogitore, prix Marcel Duchamp 2018, entre art contemporain et cinéma.

Au Palais Fesch, à Ajaccio, jusqu’au 30 septembre, la Princesse Mathilde, cousine de Napoléon III, collectionneuse et artiste qui a reçu les plus grands noms de la littérature française et de l'art.

Cap vers le Sud-Ouest

Montpellier inaugure le MO.CO. (Montpellier Contemporain), son centre d’art contemporain, avec 100 commandes à ciel ouvert dans la ville, et la collection Ishikawa, une des plus éclectiques de la création contemporaine des 20 dernières années (jusqu’au 29 septembre). Au Musée Fabre, jusqu’au 6 octobre, l’enfant du pays Vincent Bioulès, de ses débuts Supports/Surfaces jusqu’à son retour à la figuration.

Le surréaliste rebelle André Masson avait choisi Céret, qui l’expose jusqu’au 27 octobre.

Résistance culturelle, artistique et humaniste contre le franquisme et toute forme d’exil aux Abattoirs de Toulouse, autour de Picasso et ses contemporains (jusqu’au 25 août). Festival IN SITU en Occitanie, jusqu’au 29 septembre, un dialogue entre patrimoine architectural et art contemporain dans quinze sites d’exception (Saint-Guilhem-le-Désert, Carcassonne, Narbonne, Pézenas…). À Rodez, au musée Soulages, jusqu’au 3 novembre, le bleu outremer d’Yves Klein face au noir du maître des lieux, dont on va célébrer le centenaire.

Au CAPC de Bordeaux, jusqu’au 22 septembre, le recyclage poétisé par la Japonaise Takako Saito, 93 ans.

En Rhône-Alpes, explorations artistiques

Costumes et ateliers de l'Opéra de Paris, de l'ouverture du Palais Garnier à nos jours, à Moulins jusqu’au 3 novembre. À Bourg-en-Bresse, au Monastère Royal de Brou, jusqu’au 29 septembre, les multiples aspects du voilement et du dévoilement dans les arts.

À Grenoble, jusqu’au 28 juillet, le collectionneur et mécène Antoine de Galbert, avec « Souvenirs de voyage », exprime, après la fermeture de la Maison Rouge, son lieu d'exposition à Paris, son goût pour l’exploration artistique de territoires inconnus. À Chambéry, focus sur la sculpture avec un parcours de pièces monumentales dans la ville et au musée, du 29 juillet au 25 août, les torsions de plexiglas, comme les fameux bonbons de Laurence Jenkell. Chefs-d’œuvre de l’expressionnisme allemand de 1905 à 1937 à Évian, jusqu’au 29 septembre, avec la réunion de deux collections muséales suisse et allemande.


Source : Le Quotidien du médecin