Le texte de Daniel Fasquelle, Laurent Wauquiez, Bernard Debré et Nathalie Kosciusko-Morizet, qui invitait à "condamner et interdire les pratiques psychanalytiques" dans la prise en charge de l'autisme n'a pas été voté par les députés. Opposée à "une entreprise malheureuse", "attaque sans précédent contre l'ensemble des professionnels de santé", la secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l'exclusion, Ségolène Neuville, a regretté dans l'hémicycle que cette proposition de résolution ait "pour effet de raviver des tensions qui n'ont plus lieu d'être".
Le texte controversé signé par près d'une centaine de députés LR et entendait inciter le gouvernement à ne plus financer les prises en charge psychanalytiques et à pénaliser les professionnels de santé "qui s’opposent aux avancées scientifiques et commettent des erreurs médicales en matière d'autisme". Son instigateur, Daniel Fasquelle n'a trouvé le soutien d'aucun autre groupe politique et même son collègue LR Nicolas Dhuicq, psychiatre de profession, s'est élevé contre "un texte dépassé" car "il n'y a pas un autiste mais des autistes", donc une pluralité d'approches, et il y aurait une "dérive dangereuse" à ce que le législateur impose des méthodes ou techniques aux soignants.
Les principales associations dédiées à l'autisme, rassemblant notamment les familles (Agir et vivre l'autisme, Vaincre l'autisme, Asperger aide France, Collectif Egalited, Autistes sans frontières, Maison de l'autisme...) avaient appelé à soutenir le texte. Mais celui-ci avait naturellement fait bondir les défenseurs de la psychanalyse.
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