Il n'y a pas que les Gilets jaunes qui se rassemblent sur les ronds-points. Samedi 5 janvier, une centaine d'habitants de Ploulec'h (Côtes-d’Armor) a répondu à l'appel des élus locaux pour alerter sur l'urgence médicale qui touche leur commune.
Le temps presse pour les habitants. À partir du 1er février, le petit village armoricain perdra son dernier médecin. Le Dr Isabelle Rochez, qui exerçait dans la commune de 1 600 habitants depuis une vingtaine d'années, a annoncé son départ il y a plusieurs mois déjà, mais les élus locaux peinent à lui trouver un remplaçant. « Nous n'avons eu que des retours négatifs pour l'instant », explique au « Trégor » l'adjointe aux affaires sociales de la municipalité. Contacts avec des associations et des syndicats, facultés de médecine, centre hospitalier de Lannion et même petites annonces, rien n'y a fait.
Pourtant, les Ploulec'hois promettent un accueil chaleureux au praticien qui acceptera de venir s'installer chez eux. « Ici on est bien, il fait beau, il ne fait pas froid et il y a la mer », assure une riveraine.
Un cabinet éphémère face au désert médical : dans la Nièvre, la solidarité tourne à plein régime
Les infirmiers formés peuvent désormais rédiger des certificats de décès sur tout le territoire
Taxe lapin de 5 euros, spés et kinés en accès direct, psychologues à 50 euros : les mesures chocs de Gabriel Attal
Accusé de délivrer trop d’arrêts de travail, un généraliste de Dunkerque en grève de la faim