Coincidence plutôt heureuse : l'avenant à la convention sur le congé maternité signé le 1er mars par Le Bloc, MG-France et la FMF a été publié au JO alors même que le C à 25 euros entre en vigueur... Les femmes médecins, interrompant leur activité libérale pour cause de maternité, pourront ainsi à compter de l'automne percevoir jusqu'à 3 100 euros d'avantage supplémentaire maternité (ASM) par mois pendant trois mois. L'entrée en application de la mesure n'interviendra toutefois qu'à la fin du mois d'octobre. Cette nouvelle aide financière complétant l'allocation forfaitaire que reçoivent déjà les femmes médecins en cas de maternité et qui s'élève à 3 269 euros.
Comme convenu en mars, cette aide supplémentaire atteindra 3 100 euros brut par mois pour les médecins travaillant à plein temps en secteur 1 (sans dépassement d'honoraires) ou en secteur 2 mais s'étant engagé à une "pratique tarifaire maîtrisée" (Optam). Pour une activité comprise entre 4 et 6 demi-journées par semaine, elle sera de 1 550 euros brut par mois, et de 2 325 euros pour 6 à 8 demi-journées hebdomadaires. Une aide est aussi prévue pour les médecins de secteur 2 non signataires de l'Optam, mais moins avantageuse : l'aide serait effet ramené à 2 066 euros brut par mois pour une activité à temps plein, contre 1 033 à 1 550 euros par mois pour les temps partiels. En revanche, aucun coup de pouce n'est accordé aux remplaçantes.
Ces sommes sont également valables en cas d'adoption. Une aide à la paternité en cas d'interruption d'activité est également prévue. Les hommes pourront se voir octroyer entre 1 116 et 558 euros par mois s'ils pratiquent des tarifs sécu ou maîtrisés et entre 744 et 372 euros dans l'autre cas.
Missions, consultation et diagnostic, prescription : le projet Valletoux sur la profession infirmière inquiète (déjà) les médecins
Désert médical : une commune de l’Orne passe une annonce sur Leboncoin pour trouver un généraliste
Pratique libérale : la chirurgie en cabinet, sillon à creuser
Le déconventionnement tombe à l’eau ? Les médecins corses se tournent vers les députés pour se faire entendre