Un réseau de trafic d'organes a été démantelé par les autorités pakistanaises, qui ont arrêté six personnes dont deux médecins après une perquisition dans une maison de Lahore où se déroulaient des greffes sauvages, selon l'AFP. D'après la police, ce réseau vendait des foies à des patients étrangers, notamment issus des riches pays du Golfe.
"Une équipe (...) a effectué une opération dans une maison de Lahore et surpris quatre personnes en flagrant délit en train de greffer illégalement des foies à deux ressortissants d'Oman", a indiqué à l'AFP Jamil Ahmad Mayo, vice-directeur de l'Agence fédérale d'investigation. Les deux patients omanais, qui ont également été placés en détention provisoire, avaient payé 70.000 dollars chacun pour le foie, a-t-il précisé.
Il n'existe pas de système de don d'organe après la mort au Pakistan, et le don n'est autorisé du vivant du donateur qu'entre membres proches d'une même famille, tandis que l'achat ou la vente d'organe sont illégaux. Mais un manque chronique d'organes à greffer et la pauvreté poussent des Pakistanais à vendre leurs organes pour survivre alimentent un vaste marché noir dans le pays.
Un cabinet éphémère face au désert médical : dans la Nièvre, la solidarité tourne à plein régime
Les infirmiers formés peuvent désormais rédiger des certificats de décès sur tout le territoire
Taxe lapin de 5 euros, spés et kinés en accès direct, psychologues à 50 euros : les mesures chocs de Gabriel Attal
Accusé de délivrer trop d’arrêts de travail, un généraliste de Dunkerque en grève de la faim