Ce n’est pas le Dr Pascal Gendry, président d’AvecSanté (Avenir des équipes coordonnées) qui dira le contraire : les équipes de soins coordonnées ne font pas les gros titres. « Mais cette branche de la médecine générale est-elle représentée dans les négociations conventionnelles, déjà ? Non, et ces deux problèmes sont liés », souligne-t-il. Pour le généraliste, c’est aussi « la faute des médias, qui ne vont pas chercher de médecins qui ne collent pas à l’image d’Épinal qu’ils en ont ».
Plus largement, poursuit-il, « nous ne pouvons pas expliquer la notion d’équipes pluriprofessionnelles en deux minutes. Cela demande un argumentaire et ce n’est pas forcément ce qui les intéresse ! Ceux qui font le buzz sont les plus écoutés ! » Et de pointer que « nous, médecins, sommes plutôt scientifiques que littéraires. Ainsi, pour développer un argumentaire, nous apportons des preuves, comme des données chiffrées, et pas un ressenti, comme le font certains médecins médiatiques et moins factuels ».
Le Dr Gendry explique également que la typologie de certains syndicats, comme celle de la Fédération des médecins de France (FMF) ou celle du Syndicat des médecins libéraux (SML), peut porter à confusion. « Un journaliste qui lit ça peut se dire “Ah ok, donc ils représentent tous les médecins”. Il ne va pas aller regarder le nombre d’adhérents ou le nombre de voix aux élections URPS ! »
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