51 personnes blessées lors des attentats du 13 novembre à Paris sont encore hospitalisées, a indiqué jeudi la ministre de la Santé, Marisol Touraine. Parmi ces victimes, trois sont encore en réanimation et 25 sont suivies dans des services de Soins de suite et de réadaptation (SSR), a détaillé la ministre lors d'un discours au Congrès de la société de réanimation de langue française à Paris.
La ministre a également annoncé qu'elle recevrait le 20 janvier les conclusions du rapport consacré au retour d'expérience sur l'intervention du système de santé lors des attentats. Le travail, confié au directeur général de la Santé, a associé le SAMU de Paris, la brigade de sapeurs-pompiers, le service de santé des armées, les services du ministère de la santé et les opérateurs qui y sont rattachés, dont l'Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (EPRUS).
Sans attendre, la ministre a déclaré qu'elle souhaitait travailler sur l'efficacité de la prise en charge depuis le site de l'attentat jusqu'à l'établissement de santé. Elle a évoqué une "identification plus rapide des victimes, du lieu de leur prise en charge et des coordonnées de leur famille". Concernant les cellules d'urgence médicopsychologiques (CUMP), ce dispositif doit être "mieux adapté" à la gestion d'évènements de l'ampleur du 13 novembre, a-t-elle dit.
La ministre veut en outre que le système de prise en charge sanitaire d'urgence soit renforcé sur l'ensemble du territoire national. Elle a demandé aux Agences régionales de santé (ARS) que leurs établissements "soient capables de mettre en place une prise en charge des victimes aussi exemplaire qu'en Ile-de-France". "Nous devons réfléchir à la spécificité de la prise en charge d'enfants", a-t-elle ajouté.
Un cabinet éphémère face au désert médical : dans la Nièvre, la solidarité tourne à plein régime
Les infirmiers formés peuvent désormais rédiger des certificats de décès sur tout le territoire
Taxe lapin de 5 euros, spés et kinés en accès direct, psychologues à 50 euros : les mesures chocs de Gabriel Attal
Accusé de délivrer trop d’arrêts de travail, un généraliste de Dunkerque en grève de la faim