Éditorial

Merci !

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Publié le 28/11/2019

Pour la rédaction du « Quotidien du Médecin », c’est un honneur et une fierté. Notre titre vient de recevoir le Prix de la meilleure innovation éditoriale du Syndicat de la presse et de l'édition des professions de santé (SPEPS) pour ses live chat, qui, depuis dix huit mois, confrontent sur internet des personnalités du monde de la santé avec nos lecteurs. Cette récompense nous va droit au cœur. D’abord parce qu’elle met en avant la capacité d’un des titres phares de la presse médicale à innover encore. Par les temps qui courent, plutôt rudes pour le secteur, nous prenons cela comme un encouragement supplémentaire à adapter nos supports aux besoins de nos abonnés et notamment de la jeune génération. Ce trophée est ensuite l’aboutissement d’un travail collectif. Il couronne, non seulement la performance de quelques uns, mais surtout un chantier qui a mobilisé tous nos journalistes.

Enfin, c’est un projet qui renouvelle la relation du journal avec ses lecteurs. Sans participation active de ceux qui nous lisent, le live chat ne pourrait pas fonctionner. Ainsi, c’est vous qui avez interpellé Agnès Buzyn venue dans nos locaux défendre sa politique il y a un an. Vous qui avez questionné le président du CCNE sur la bioéthique ou celui de la commission de la transparence de la HAS au plus fort de la polémique sur l’homéopathie. Une vingtaine d'autres invités encore – dont le Pr Eric Caume sur la maladie de Lyme, le Pr Gabriel Perlemuter sur la NASH, le doyen Sibilia sur la réforme des études- se sont succédé pour échanger avec leurs pairs. Nous sommes heureux d’avoir contribué à ce dialogue, apaisé mais sans tricherie. Et de l'avoir fait via internet, alors que ce support présente si souvent une vision réductrice des débats du moment. Aussi nos remerciements s’adressent-ils, non seulement au jury de ce prix, mais aussi à nos compagnons de route : les médecins. À bientôt pour un prochain live chat ! Ce sera jeudi prochain, sur l'alcool, avec le Pr Michel Reynaud.

Jean Paillard

Source : Le Quotidien du médecin