L’urgentiste Nicolas Bonnemaison, soupçonné d’euthanasie sur plusieurs patients à l’hôpital de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), peut de nouveau résider dans le département après un assouplissement de son contrôle judiciaire, a indiqué son avocat, Me Arnaud Dupin. Les autres dispositions de son contrôle judiciaire, notamment l’interdiction d’entrer en contact avec des membres de son ancien service à l’hôpital de Bayonne, sont maintenues. Le Dr Bonnemaison avait été mis en examen le 12 août à Bayonne pour « empoisonnements sur personnes particulièrement vulnérables » concernant le cas d’au moins quatre patients, total porté ensuite à sept, puis à huit patients. Un neuvième décès suspect a été évoqué dans le rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) qui a étudié pendant près de trois mois les 19 dossiers de patients décédés qui avaient été pris en charge par le médecin urgentiste. Ce dossier en est au stade de l’enquête préliminaire. Mi-septembre, la cour d’appel de Pau avait laissé libre sous contrôle judiciaire le Dr Bonnemaison, avec interdiction de pratiquer la médecine, d’entrer en contact avec des membres de son ancien service et de résider dans les Pyrénées-Atlantiques.
AFFAIRE BONNEMAISON
Contrôle judiciaire assoupli
Publié le 11/01/2012
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du Médecin: 9063
Un cabinet éphémère face au désert médical : dans la Nièvre, la solidarité tourne à plein régime
Les infirmiers formés peuvent désormais rédiger des certificats de décès sur tout le territoire
Taxe lapin de 5 euros, spés et kinés en accès direct, psychologues à 50 euros : les mesures chocs de Gabriel Attal
Accusé de délivrer trop d’arrêts de travail, un généraliste de Dunkerque en grève de la faim