Une centaine de professionnels de santé – dont de nombreux médecins, mais également des infirmiers et des masseurs-kinésithérapeutes – se sont rassemblés mardi midi devant la préfecture d'Eure-et-Loir, à Chartres. Ils rendaient un dernier hommage à leur confrère, le Dr Patrick Rousseaux, tué mercredi 1er février dans son cabinet à Nogent-le-Rotrou. Après une allocution du président de la CSMF locale et de la présidente de l'Ordre départemental, une minute de silence a été observée.
Une délégation a été reçue par le préfet, Nicolas Quillet. Plusieurs mesures ont été décidées dont la mise en place d'un référent sécurité (de la police ou de la gendarmerie), à contacter en cas de problème. Un numéro d'urgence sera créé, qui permettra aux professionnels de santé d'être identifiés directement. La préfecture devrait solliciter les aides de l'État pour la vidéosurveillance. Ces mesures de sécurité devraient être intégrées aux cahiers des charges des maisons de santé pluridisciplinaires.
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