Le Cantal se pare de ses plus beaux atours pour attirer de jeunes généralistes

Soucieux d'inverser la courbe de la démographie médicale dans son territoire où le nombre de généralistes a reculé de 13,6 % en dix ans, le conseil départemental et l'Ordre départemental des médecins du Cantal ont pris le taureau par les cornes. Ils se sont associés pour éditer une plaquette vantant les mérites de ce département rural, et inciter les jeunes praticiens à s'y installer.

Les médecins qui s'implantent dans le Cantal sont majoritairement ceux qui ont fait leurs études en Auvergne, indique au journal « La Montagne » le Dr Bruno Mompeyssin, président de l'Ordre départemental. « Nous nous sommes dit qu'il fallait adopter une stratégie de terrain, ajoute-t-il. Les jeunes ont besoin de savoir qu'ils vont exercer dans de bonnes conditions, qu'ils vont être appuyés par des structures, des services d'urgence compétents, et par des spécialistes disponibles ».

Un département où il fait bon vivre

Le document de 16 pages décrit le département, tant du point de vue de l'offre de soins (trois hôpitaux généraux, une clinique, 133 généralistes libéraux, une offre de spécialistes qui rajeunit, des médecins correspondants SAMU, trois équipes SMUR, un hélicoptère sanitaire) que de l'organisation de la profession. La plaquette met ainsi en avant le travail en équipe des praticiens libéraux majoritairement regroupés en pôles de santé, une permanence des soins structurée tant en régulation qu'en effection, de nombreux maîtres de stage et une télémédecine déjà bien développée.

La plaquette fait aussi la part belle à la qualité de vie du département : une nature de qualité, des eaux thermales, des pistes de ski, une gastronomie alléchante, le très haut débit en bonne voie, une vie culturelle animée, et enfin un département non enclavé, bien desservi, ainsi qu'un climat ensoleillé.