Le projet de convention médicale inquiète les médecins remplaçants. Le texte soumis par l’Assurance-maladie aux syndicats de médecins libéraux ne prévoit plus la prise en charge d’une partie des cotisations sociales des remplaçants au même titre que les médecins installés en secteur I. « Les remplaçants sont des acteurs du système de soins à part entière et le remplacement constitue une période transitoire pour 87 % des généralistes installés », rappelle le Regroupement autonome des généralistes jeunes installés et remplaçants (REAGJIR). « Si l’objectif est de fragiliser leur statut pour pousser les remplaçants à s’installer, c’est donc là une proposition bien éloignée de la réalité », explique l’association. Elle redoute qu’une telle mesure pousse au contraire les futurs professionnels à tourner le dos à la médecine libérale pour choisir un exercice salarié bien plus sécurisant à l’hôpital, en PMI, ou en médecine scolaire. Le Syndicat national des jeunes médecins généralistes (SNJMG) exhorte également les syndicats médicaux de ne pas signer une convention comportant une telle clause. MG-France indique qu’il soulèvera le problème lors de la prochaine séance de négociation conventionnelle. « Le statut de médecin remplaçant doit être l’égal du statut du médecin remplacé », déclare le Dr Claude Leicher, président de MG-France.
Cotisations sociales
Les remplaçants s’inquiètent
Publié le 18/07/2011
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
CH. G.
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du Médecin: 8996
Les infirmiers formés peuvent désormais rédiger des certificats de décès sur tout le territoire
Taxe lapin de 5 euros, spés et kinés en accès direct, psychologues à 50 euros : les mesures chocs de Gabriel Attal
Accusé de délivrer trop d’arrêts de travail, un généraliste de Dunkerque en grève de la faim
Droits des malades : les Français plutôt bien informés mais le casse-tête de l’accès aux soins demeure