Après la violente agression d'une généraliste de SOS médecins à Nice (Alpes-Maritimes), alors qu'elle sortait d'une visite à domicile, des mesures rapides ont été prises pour sécuriser l'exercice des praticiens. Alors que les médecins de l'association locale refusaient, depuis les faits, de réaliser des visites dans le quartier de l'agression, un dispositif a été mis en place avec la direction départementale de la sûreté publique.
Désormais la trentaine de médecins concernés pourra composer le 17, soit pour signaler une intervention, soit pour demander d'être accompagnés par une escorte policière s'ils ont le sentiment d'être en insécurité. L'association SOS médecins de Nice a précisé qu'il ne s'agissait « ni de trahir le secret médical, ni d'être accompagné de manière systématique », ce qui pourrait dissuader les patients d'appeler.
La généraliste de 37 ans a été agressée par trois individus alors qu'elle regagnait son véhicule après une visite. Elle a été blessée au visage et au genou, tandis que sa montre et des effets personnels lui ont été dérobés. Quelques jours auparavant, une autre médecin avait été attaquée dans les locaux de SOS médecins, près de Dijon cette fois.
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