Alors que les difficultés d’approvisionnement en carburant s’étendent à toute la France, la CSMF demande à toutes les préfectures « de ne pas rationner les médecins libéraux » et « de leur donner un accès illimité aux stations réquisitionnées ».
Les médecins font partie des professionnels « prioritaires ». Mais plusieurs préfectures ont mis en place des mesures de restriction les concernant. Dans certains départements, seuls les médecins effectuant des visites à domicile ont accès aux pompes. Ailleurs, l’approvisionnement est limité : 30 litres seulement par passage aux pompes. Les préfectures indiquent le détail de ces mesures sur leur site Web (*).
La CSMF rappelle que « les médecins doivent se déplacer non seulement pour leurs visites à domicile mais aussi pour se rendre en établissement de santé ou à leur cabinet, notamment pour les gardes et les urgences. Ceci est indispensable pour la continuité des soins ».
Accès prioritaire sur présentation de la carte professionnelle
Le CNPS (centre national des professions libérales de santé) est lui aussi monté au créneau ce mercredi. Il demande « au gouvernement de donner toutes les consignes utiles à ses préfectures afin de réserver un accès prioritaire aux libéraux de santé dans toutes les stations réquisitionnées, sur simple présentation de leur carte professionnelle ».
Dès mardi, l’Union française pour une médecine libre s’inquiétait, elle aussi, de la situation et réclamait des mesures pour garantir aux professionnels du soin un accès aux carburants.
(*) Pour connaître les dispositions en vigueur, les médecins doivent se rendre sur le site de la préfecture de leur département. L'arrêté préfectoral mentionne généralement le détail des mesures de restriction et les véhicules considérés comme « prioritaires ».
Un cabinet éphémère face au désert médical : dans la Nièvre, la solidarité tourne à plein régime
Les infirmiers formés peuvent désormais rédiger des certificats de décès sur tout le territoire
Taxe lapin de 5 euros, spés et kinés en accès direct, psychologues à 50 euros : les mesures chocs de Gabriel Attal
Accusé de délivrer trop d’arrêts de travail, un généraliste de Dunkerque en grève de la faim