L’Assurance-maladie et les syndicats de médecins libéraux se retrouvent ce matin pour examiner les critères qui permettront aux cardiologues de prétendre à la rémunération à la performance. La cardiologie devrait être la première spécialité à bénéficier de l’extension du P4P. Trois autres spécialités sont déjà programmées : la gastroentérologie, la pédiatrie et l’endocrinologie. Pour percevoir ces compléments de rémunération, les cardiologues devront remplir plusieurs objectifs de santé publique. L’Assurance-maladie jugera de l’organisation de leur cabinet (équipement informatique, logiciel d’aide à la prescription, télétransmission ou affichage des tarifs). Les cardiologues seront par ailleurs invités à améliorer le suivi de deux pathologies chroniques : le traitement post-infarctus du myocarde et la prise en charge médicamenteuse de l’insuffisance cardiaque par la prescription d’un bêtabloquant. Plusieurs autres indicateurs seront observés qui visent à promouvoir la prévention et l’efficience des soins tels que l’hypertension artérielle ou l’augmentation des statines prescrites dans le répertoire des génériques. Les partenaires conventionnels devront définir la patientèle sur laquelle reposera le suivi des indicateurs d’activité. Les patients ayant eu recours au moins deux fois à un cardiologue sur une période de deux ans devraient être retenus.
Une réunion pour étendre le P4P aux cardiologues
Publié le 23/02/2012
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9088
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