À Nancy, un médecin généraliste accusé de viols sur une adolescente

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Publié le 04/04/2022

Crédit photo : PHANIE

Un médecin généraliste de Nancy (Meurthe-et-Moselle), qui pratiquait également la gynécologie, est mis en examen pour viols et agressions sexuelles sur une patiente mineure, rapporte « L'Est Républicain ». Après une garde à vue le 22 mars, le praticien nancéen, septuagénaire, a désormais interdiction d'exercer la médecine. Ce sont les parents de l'adolescente de 17 ans qui ont porté plainte contre lui, indique le quotidien.

Les faits remonteraient au 6 juillet 2021. « Fragile », l’adolescente aurait été abusée « à plusieurs reprises » par le praticien lors de consultations au cabinet. Après la garde à vue du médecin, le juge d'instruction a décidé de le mettre en examen, sous contrôle judiciaire, et a donc interdit au praticien d'exercer la médecine, ainsi que toute activité en lien avec des mineurs. Son cabinet est sous scellés judiciaires.

Une seule plainte

Les investigations des policiers de la sûreté départementale doivent se poursuivre. L’instruction va notamment vérifier s'il y a d’autres potentielles victimes dans le sillage de la longue carrière de ce médecin visé, à ce stade, par une seule plainte.

Dans une publication sur son site internet, le médecin a annoncé à ses patients qu'il était « dans l’obligation et au regret » d'annoncer la fermeture de son cabinet médical. « Cette décision ne m’appartient pas […] La récupération de votre dossier médical en l’état actuel est impossible, précise le texte, cité par le quotidien lorrain. Je vous remercie de ne pas me tenir rigueur de cette fermeture anticipée. La confiance que vous avez bien voulu me témoigner […] m’aidera à supporter ce départ brutal. »

L'Ordre des médecins de Meurthe-et-Moselle cherche une solution pour les patients. Selon son président, le médecin, « installé depuis longtemps », n'a jamais fait l'objet de plaintes ou d'accusations auprès de l'Ordre. L’avocat du suspect n'a pas souhaité s’exprimer sur cette affaire, son client n'ayant « pas encore été interrogé par la juge d’instruction ».


Source : lequotidiendumedecin.fr