ARTS - Le tour de France des expositions (2)

Dans la lumière de l’été

Publié le 18/07/2011
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Crédit photo : DR

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Crédit photo : L. LE SAINT

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Crédit photo : ADAGP/AURIOL-GINESTE

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Crédit photo : G. ITURBIDE

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Crédit photo : ADAGP/ZABALAGA-LEKU

TOULOUSE

Chefs-d’œuvre modernes et contemporains

Le musée des Abattoirs présente, dans un nouvel accrochage, une partie de ses collections d’art moderne et contemporain. Aux côtés des sculptures et peintures de Sol LeWitt, Richard Serra, Janis Kounellis ou Pierre Soulages, sont exposées des œuvres de jeunes artistes italiens héritiers du minimalisme et de l’Arte povera (Bianchi, Dessi, Gallo…). Un accent particulier est mis sur le groupe d’avant-garde japonais Gutaï (1955-1972) et sur les peintres qui se sont imprégnés de la culture nippone pendant les années 1960 (Sam Francis, Hartung, Tàpies, Burri, Fontana…). Un espace à tonalité ludique est consacré aux travaux de Séchas et de Pierrick Sorin, tandis que les salles consacrées à la donation Daniel Cordier accueillent une nouvelle sélection des œuvres contemporaines et des objets exotiques rassemblés par ce passionné d’art, qui aime autant collectionner les toiles de Dubuffet, Brassaï, Hantaï ou Rauschenberg, qu’un riche « ensemble ornemental » d’œuvres primitives trouvées en Afrique, Amérique ou Océanie, et une série d’objets bruts, rares…

Les Abattoirs, tél. 05.62.48.58.00. Jusqu’au 21 août.

ARLES

Les Rencontres de la photographie

Pour leur 42e édition, les Rencontres d’Arles mettent à l’honneur le Mexique, avec plusieurs expositions historiques ou contemporaines, qui se tiennent un peu partout dans la ville et déclinent de nombreux styles, époques et techniques : les photos vintage de la révolution mexicaine de 1910 à 1920, les images d’aujourd’hui de Graciela Iturbide, les clichés macabres d’Enrique Metinides… Les Rencontres, ce sont au total 47 expositions, parmi lesquelles une grande rétrospective consacrée à Chris Marker et la « valise mexicaine » de Robert Capa, contenant des négatifs sur la guerre civile espagnole. Et des soirées, des remises de prix, des colloques, des stages, des conférences…

www.rencontres-arles.com. Jusqu’au 18 septembre.

SAINT-TROPEZ

Henri Manguin : les paysages méditerranéens

Quarante peintures et aquarelles d’Henri Manguin (1874-1949) composent cette jolie exposition, consacrée au thème du paysage. Dès l’origine, Manguin porte un goût particulier aux paysages, qu’il compose avec beaucoup d’aisance. C’est en 1904 que le peintre découvre le petit port de Saint-Tropez. Il n’aura de cesse, dès lors, de peindre les rivages de la Méditerranée et la Provence, de Sanary à Avignon. Son pinceau est d’une grande finesse, les personnages simplifiés, les cadrages réalisés avec beaucoup de liberté. Manguin se laisse aller à peindre les sables dorés, le vert émeraude de l’océan, le camaïeu des crépuscules, les rochers rouges : la couleur est traitée à la fois avec une incroyable douceur et une intensité lumineuse. L’art de Manguin est plein de joie de vivre. Il exalte la nature avec une grâce singulière.

Musée de L’Annonciade, tél. 04.93.32.81.63. Jusqu’au 3 octobre.

SAINT-PAUL-DE-VENCE

Eduardo Chillida

L’Espagnol Eduardo Chillida (1924-2002), « sculpteur devenu forgeron », pour reprendre le mot de Gaston Bachelard, fait l’objet d’une rétrospective à la Fondation Maeght. C’est avec le fer et l’acier que l’art de l’artiste a atteint son zénith. Il anima les matériaux avec une puissance et une noblesse rarement égalées. Forge, fonte et soudure devinrent rapidement ses gestes familiers. Ses sculptures, résolument abstraites, souvent monumentales, restèrent toujours fidèles à une étonnante alternance entre les formes légères et longilignes et celles plus terriennes et robustes. Des œuvres sur papier (gravures, collages…), moins connues du public, complètent cette exposition à la gloire de celui qui mit dans son œuvre l’âme du créateur et la force du forgeron, l’émotion du poète et le scrupule de l’artisan, l’art et la manière.

Fondation Maeght, tél. 04.93.32.81.63. Jusqu’au 13 novembre.

NANTES

Safari

L’animal. Un thème réjouissant, couramment exploité dans l’art depuis toujours. Une trentaine d’œuvres d’artistes français et étrangers retracent l’intérêt des plasticiens (qu’ils soient peintres, photographes, vidéastes, performers…) pour les bestiaires. Un panorama spectaculaire, décalé et allégorique, où les animaux sont tantôt rêvés, fantasmés, tantôt humanisés ou photographiés comme des sujets d’études, immortalisés dans l’évidence du réalisme. Contemplateurs du réel, narrateurs d’anecdotes quotidiennes, ces artistes (de Pilar Albarracin, Bruno Peinado, Mircea Cantor, Carsten Höller…) très inspirés par les animaux prêtent une valeur symbolique à leurs sujets d’inspiration : une valeur onirique, morale, spirituelle…

Le Lieu Unique, tél. 02.51.72.05.55. Jusqu’au 4 septembre.

DAPHNÉ TESSON

Source : Le Quotidien du Médecin: 8996