* Paris Photo (parisphoto.com, du 7 au 10 novembre au Grand Palais) est la foire de référence internationale pour la photo historique et contemporaine. Cette année, 180 galeries venant de 31 pays y participent. Avec des solos et duos shows d’artistes majeurs, un secteur pour les artistes émergents, une section film, qui questionne la relation avec les images fixes, des portraits de la collection de la banque JPMorgan, la collection belge de la Fondation A. Stichting, qui interroge notre perception du monde, le lauréat du prix BMW, Émeric Lhuisset, qui s’intéresse à l’histoire.
* Dans sa Fondation, Henri Cartier-Bresson en Chine, avec 150 tirages (henricartierbresson.org, jusqu’au 2 février). Parti pour 2 semaines en 1948 à la demande du magazine « Life », un an et demi après avoir fondé l’agence Magnum, le pionnier du photojournalisme y reste 10 mois et documente la chute du Kuomintang et l’instauration du régime communiste autour de Shanghai, avant la proclamation de la République populaire de Chine le 1er octobre 1949. Dix ans après, il y retourne pour 4 mois et, obligé d’être accompagné d’un guide, il rend compte du Grand Bond en avant de Mao Zedong, de l’industrialisation forcée des campagnes, de l’exploitation des hommes et de l’emprise des milices.
* Le monde végétal de Denis Brihat, à la BNF (bnf.fr, jusqu’au 8 décembre), avec ses lichens, artichauts, tulipes, oignons, coquelicots dont les gros plans s’apparentent à l’abstraction. Des tirages argentiques de grand format en noir et blanc, auquel le photographe ajoute parfois des pigments ou virages métalliques pour retrouver la couleur originale du motif. Une audace expérimentale pour celui qui a été l’un des fondateurs des Rencontres d’Arles.
* Les infamies photographiques de Sigmar Polke, au BAL (le-bal.fr, jusqu’au 22 décembre). Une expérimentation des années 1970 et 1980, comme « une contamination réciproque » entre la peinture et la photo, dans laquelle le peintre ne recherche aucune vérité, aucun style, aucun sujet particulier. Et il tire lui-même les négatifs, toujours à la recherche de l’accident.
* Troisième Biennale des Photographes du monde arabe contemporain à l’Institut du Monde arabe (imarabe.org jusqu’au 24 novembre). Invité le Liban, avec des photographes qui explorent la mémoire de la guerre civile (1975-1990). Paysage, histoire, exil, communautés, et aussi pour certains l’imaginaire de la création artistique.
* L’avant-garde new-yorkaise de l’East Village de Peter Hujar (1934-1987), au Jeu de Paume de Paris (jeudepaume.org, jusqu’au 19 janvier). Son engagement pour le monde gay dès les émeutes de Stonewall en 1969 à la suite de la descente de police dans un bar gay, fondatrices du Gay Liberation Front, jusqu’aux années sida.
* 60 photographes participent à PhotoSaintGermain (photosaintgermain.com, jusqu’au 23 novembre), dans les galeries et centres culturels du Quartier Latin et aux Beaux-Arts, au musée d’Histoire de la médecine et à la Maison Auguste Comte.
* Signalons aussi, loin de Paris Photo, à Marseille, au musée Cantini, Man Ray, photographe de mode (culture.marseille.fr, jusqu’au 8 mars), 200 photos qui témoignent de l’enrichissement réciproque de ses créations artistiques des années 1920 et 1930 et des commandes de presse, par les compositions, les jeux d’ombres, les solarisations et colorisations.
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