Un nouveau SUV Hyundai urbain

Le Bayon, un compagnon agréable

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Publié le 03/06/2022
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Avec ce SUV urbain aux lignes acérées, la marque coréenne diversifie son offre.
Un compact abordable

Un compact abordable
Crédit photo : DR

Dans votre enfance, vous avez sans doute joué au jeu des sept familles. Celle des SUV Hyundai en comprend précisément sept si l’on inclut le concept Seven : Tucson, Santa Fe, Kona, Ioniq 5 électrique, Nexo Hydrogène et le petit dernier baptisé Bayon, contraction de Bayonne, en hommage à la ville du Pays basque.

Ceux qui suivent l’actualité automobile de près doivent se demander pourquoi Hyundai commercialise un modèle qui existait finalement déjà dans la gamme des SUV urbains. Deux centimètres séparent les deux cousins : 4,20 m pour le Kona, 4,18 pour le Bayon. Raison invoquée : le prix. Plus accessible, le Bayon associé à un moteur 1 l 100 ch et à une technologie hybride dite légère (48 V), solution également adoptée par Suzuki, marie un alterno-démarreur et une batterie permettant de récupérer l’énergie en phase de décélération pour la restituer au démarrage ou en accélération. Cette pirouette technique ne permet pas de rouler en électrique mais de réduire les consommations, donc d’échapper au couperet du malus. Bref, de rester dans les clous de la législation de plus en plus contraignante.

Contrairement au Kona, le Bayon hérite de la plateforme de la berline i20. Dessiné au scalpel, agrémenté de compteurs numériques jouxtant une dalle centrale généreusement dimensionnée, pourvu des derniers équipements de sécurité (régulateur de vitesse adaptatif, freinage d’urgence, détecteur de fatigue et d’angle mort etc.), il donne une image flatteuse de sa personne dans sa livrée vert amande, un coloris qui lui va à ravir.

En termes de dynamisme, c’est une autre affaire. Cent chevaux, cela suffit certes amplement dans le cas d’un usage quotidien. Mais dès que l’on aborde les longs parcours, le moteur peine à donner sa pleine mesure, notamment dans les relances. C’est d’ailleurs le lot de la plupart des trois cylindres du marché. Celui du Bayon, couplé à une boîte robotisée double embrayage 7, a au moins le mérite de faire preuve de discrétion.

Compact, maniable, assez bien suspendu, le Bayon privilégie le bien-être à bord. Cerise sur le gâteau il est garanti cinq ans. Il a désormais pour mission de se faire connaître. Une tâche complexe face à ses rivaux nationaux et même européens, lesquels n’ont pas attendu sa venue pour investir la place.

Les prix

– Bayon 1 l, 3 cylindres hybride 100 ch, bvm 6 : de 20 150 à 24 600 € (boîte double embrayage DCT 7, de 23 600 à 27 600 €).

– Bayon 1,2 l, 84 ch : 17 850 €.

Jacques Fréné

Source : Le Quotidien du médecin