L’entrée du restaurant est en soi un mystère. Il faut dénicher la sonnette savamment cachée dans la façade pour que votre hôtesse vienne, en tenue traditionnelle, vous accueillir, pour ne plus vous quitter du repas. L’endroit, à l’écart des bruits de la rue, est sobre et chaleureux. Vous voici installé devant le comptoir où défilent les spécialités préparées par le chef Takeshi Morooka, qui, couteau à la main, tranche, découpe, taille et calibre devant vous les mets délicats que vous allez découvrir.
Pas de bon sushi sans bon poisson. Ginza Onodera donne à ses hôtes son soûl de saumon, daurade, rouget, thon rouge, chinchard et autres poissons ultrafrais aux consistances variées et saveurs marines excitées de yuzu, piments râpés ou petites pointes de wazabi.
Un vin blanc français se marie à merveille à ces nigiris et makis que l’on capte du bout des doigts, du plat à la bouche, pour enchaîner sur une légère omelette, garnie d’une pâte de crevettes. La soupe miso, à base de petits poissons, bonite séchée et kombu, vous mène au dessert. Un blanc-manger au matcha et à la noix de coco coiffé d’une pointe de feuille d’or. Tradition oblige, l’agari (comprenez le thé vert) est offert tout au long du repas. Une belle découverte.
DJ et médecin, Vincent Attalin a électrisé le passage de la flamme olympique à Montpellier
Spécial Vacances d’été
À bicyclette, en avant toute
Traditions carabines et crise de l’hôpital : une jeune radiologue se raconte dans un récit illustré
Une chirurgienne aux nombreux secrets victime d’un « homejacking » dans une mini-série