« Spectaculaire Second Empire (1852-1870) » : dans un parcours thématique où tous les arts sont à l’honneur, le musée d'Orsay (1) évoque tout d'abord la famille impériale, dont tous les événements sont célébrés (magnifique berceau du baptême du Prince impérial). L'exposition aborde ensuite les bouleversements de la société, avec l’essor de la bourgeoisie, qui se fait portraiturer (Ingres, Flandrin), sculpter (Carpeaux) et photographier, les grandes innovations présentées aux expositions universelles de 1855 et 1867, la place importante du divertissement, avec les nouveaux théâtres du Châtelet et de l’Opéra Garnier, les grands projets architecturaux (nouveau Louvre, château de Pierrefonds), l’éclectisme des intérieurs…
Mais il y a aussi les idées neuves et les querelles, avec en 1863 le Salon officiel, grand événement artistique et mondain, et celui des Refusés, octroyé par l’Empereur, avec Courbet, Monet, Degas. Ainsi, dans une salle reproduisant l’accrochage serré du Salon, se côtoient « la Naissance de Vénus » de Cabanel et le scandaleux « Déjeuner sur l’herbe » d’Édouard Manet.
Winterhalter (1805-1873), le dernier grand peintre de cour européenne, pourra être vu aussi à Compiègne (2). Son style brillant, raffiné, coloré, à la fois moderne et inspiré de Van Dyck, a séduit en France Louis-Philippe et la famille d’Orléans, Napoléon III et Eugénie et les cours de Belgique avec Léopold Ier, d’Autriche, avec François-Joseph et Élisabeth, la reine Victoria en Angleterre, la tsarine Maria Alexandrovna et les Hohenzollern en Allemagne.
(1) Musée d'Orsay, jusqu’au 15 janvier. Tél. 01.40.49.48.14, www.musee-orsay.fr
(2) Palais de Compiègne, « Winterhalter, Portraits de cour, entre faste et élégance », jusqu'au 15 janvier. Tél. 03.44.38.47.00, www.palaisdecompiegne.fr
DJ et médecin, Vincent Attalin a électrisé le passage de la flamme olympique à Montpellier
Spécial Vacances d’été
À bicyclette, en avant toute
Traditions carabines et crise de l’hôpital : une jeune radiologue se raconte dans un récit illustré
Une chirurgienne aux nombreux secrets victime d’un « homejacking » dans une mini-série