La carte du dîner comme la formule du midi donnent à la bistronomie une fameuse adresse dans ce quartier du Paris populaire. Un des plus du Blanc Bec reste la douceur des prix. Côté déco, le bar en laiton, les coloris sobres doucement éclairés par des luminaires design tout cuivrés, les mosaïques au sol à la manière de nos boulangeries d’antan donnent le « la ». Il faut donc aller rue des Panoyaux (entendez « pas noyaux », expression des vignobles d’autrefois), à quelques mètres du métro Ménilmontant, pour se plonger dans l’authenticité des plats déjà cultes de la maison.
Le chef, Arnaud Brière, a le sens du beau geste et le souci du bon produit. Après la mise en bouche du moment, le fondant de céleri sur son foie gras, le thon marié aux artichauts poivrade et la tarte fine tomate-roquefort mettent en condition. Le risotto aux champignons, le pavé d’espadon à l’aubergine, les goûteux rognons de veau et une entrecôte de compétition combleront les plus exigeants. Tout est bon et fait envie.
Un petit dessert ? Le crumble aux fruits rouges et le millefeuille vanille-noisette vous tendent les bras. Fromages signés Beaufils, un fromager du quartier. Carte des vins riche d’une sélection de petits propriétaires. Cheverny du Domaine des Huards, un rouge rubis aux arômes intenses. Eau en carafe filtrée par la maison.
Une adresse qui fait le bonheur des riverains, comme des becs fins en mal de nouveautés. Pour l’ambiance, on peut faire confiance aux déjà nombreux fidèles du Blanc Bec.
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