Romancière, nouvelliste et poétesse récompensée par le grand prix de la Société des gens de lettres – après avoir été danseuse et chorégraphe et avoir contribué à la diffusion de la danse moderne américaine en France –, Claude Pujade-Renaud brosse, dans « Dans l’ombre de la lumière », un portrait en creux de saint Augustin. Dans ce roman, on entend la voix d’une femme, Elissa, qui a vécu une quinzaine d’années avec le jeune rhéteur, qui partagea sa foi manichéenne, fut sa concubine, donna naissance à son fils puis fut congédiée. En vérité on ne connaît pas son nom, on ne sait pas ce qu’elle est devenue après avoir été répudiée. Depuis Carthage, où elle observe l’ascension – et déchiffre les revirements – d’Augustinus, désormais évêque d’Hippone, l’auteur lui invente une destinée et en fait un témoin privilégié de ce que l’Histoire a pu passer sous silence.
Actes Sud, 298 p., 21,80 euros.
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