On va l’année prochaine, bicentenaire de sa naissance oblige, entendre à satiété les symphonies de Ludwig van Beethoven. En attendant, régalons-nous avec les six de Piotr Ilitch Tchaïkovski, avec deux intégrales. La première, sur DVD, est l’enregistrement de concerts dirigés par Philippe Jordan, le directeur musical de l’Opéra de Paris, lors de concerts donnés à la tête de l’Orchestre de l’Opéra de Paris pendant la saison 2017/2018, à l’Opéra Bastille et à la Philharmonie de Paris. Orchestre hors contexte lyrique et en très grande forme, élégance de la direction de leur chef, c’est une intégrale moderne qui fera date. En bonus, le chef suisse s’explique sur Tchaïkovski et son œuvre (3 DVD ArtHaus Musik).
Le « Tchaïkovski Project » réalisé au Rudolfinum de Prague entre 2016 et 2019 par le chef américain d’origine soviétique Semyon Bychkov à la tête de l’Orchestre philharmonique tchèque, dont il est le nouveau directeur musical, est encore plus riche : il ajoute aux six symphonies les autres partitions symphoniques du compositeur (« Manfred », « Roméo et Juliette », « Francesca da Rimini », « Sérénade pour cordes »), ainsi que les trois concertos pour piano joués par le Russo-Américain Kirill Gerstein. Une intégrale pleine de lyrisme par un ensemble de tradition, et qui plus est un projet discographique cohérent et bien mené (7 CD Decca).
De son côté, Deutsche Grammophon réédite sur 4 CD une des intégrales les plus prestigieuses de son catalogue, les six symphonies par Herbert von Karajan enregistrées à la fin des années 1970, complétées par quelques pièces symphoniques (« Marche slave », « Capriccio italien »). Une intégrale qui avait aussi été éditée en vidéo (disponible sur DVD chez le même éditeur). L’opulence des Berliner Philharmoniker et la rigueur, passion contenue, de la conception du chef font de cette intégrale, aujourd'hui encore, une version de référence.
Jeunes interprètes
Deux nouveautés enfin. L’éblouissant Concerto pour piano n°1 par George Li avec le London Philharmonic Orchestra dirigé par Vasily Petrenko, couplé avec quelques pièces de Franz Liszt (1 CD Warner Classics) ; le pianiste américain y renouvelle la prouesse qui lui a valu la 2e place au Concours Tchaïkovski de Moscou en 2015. Et le « Concerto pour violon » joué par le jeune Suédois Daniel Lozakovich avec l’Orchestre national philharmonique russe dirigé par Vladimir Spivakov ; une interprétation hyperbrillante s’inscrivant dans le programme « None but the Lonely Heart », qui comporte de nombreuses pièces pour violon seul ou transcrites, comme la « Paraphrase d’Eugène Onéguine » ou le célébrissime « Souvenir d’un lieu cher » (1 CD Deutsche Grammophon).
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