LIVRES - Les romans de l’été (suite)

Thrillers en tous genres

Publié le 26/06/2012
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* Maître incontesté du thriller juridique depuis « la Firme », il y a vingt ans, John Grisham met en place dans « les Partenaires » (1) une forte partie. Un jeune et brillant avocat quelque peu déboussolé se fait embaucher dans un cabinet minable qui se pique d’intenter une action en justice contre un géant pharmaceutique dont un produit est accusé de provoquer attaques cardiaques et infarctus. Il se trouve embringué dans un système d’intimidation, de corruption et de mensonge pour attirer le plus de plaignants possible.

* « N’ouvre pas les yeux » (2) est le deuxième récit, après le percutant « 658 », qui met en scène l’ex-inspecteur de la police de New York Dave Gurney. Il enquête ici sur la décapitation d’une jeune femme le jour même de son mariage avec un jeune et brillant psychiatre qui a fondé un institut pour enfants « difficiles ». Tout accuse le jardinier mexicain, introuvable depuis. John Verdon a l’art de tisser une intrigue compliquée et déroutante dans laquelle rien n’est conforme aux apparences et qui va bien au-delà du simple meurtre.

* Dans « Léviathan. La Nuit » (3), deuxième volume d’une trilogie signée Lionel Davoust, on retrouve le chercheur en biologie marine Michael Petersen en train de rêver, alors qu’il est plongé dans un profond coma et que des crimes en série visent son cercle familial. Un enquêteur du FBI, mathématicien qui a mis au point un système de mesure des manifestations de l’énergie mentale, suit une piste impensable. Quand les mythologies les plus obscures s’invitent dans notre quotidien pour symboliser l’exploration de l’inconscient, la perte des repères et la folie.

* Action, érudition et fantastique sont le mélange détonnant que met à nouveau en œuvre Michael Byrnes dans « la Malédiction de Lilith » (4), qui se déroule dans les montagnes du nord de l’Irak où se réfugient des terroristes islamistes et où les parois d’une grotte sont à la fois dotées de caméras de surveillance high-tech et de fresques représentant le supplice d’une déesse inconnue. C’est à Boston et à Las Vegas que les héros vont déchiffrer l’énigme des fresques et déjouer une machination qui pourrait anéantir le Moyen-Orient.

* Journaliste à « Valeurs actuelles », Marc Charuel nous ramène, avec « les Soldats de papier » (5), dans une sombre réalité hexagonale, puisque le roman est inspiré par l’affaire des disparus de Mourmelon, qui défraya la chronique dans les années 1980. Après que plusieurs élèves de l’école Saint-Cyr, à Coëtquidan, ont déserté, l’armée fait appel à un psychologue, lieutenant de réserve et dont le frère a disparu dans les mêmes circonstances dix ans auparavant. L’effroyable explication se trouvera dans la Bosnie en guerre.

* Huit ans après le succès de « Et après... », Guillaume Musso, phénomène de l’édition française en terme de ventes, publie « 7 ans après... » (6). La dimension surnaturelle qui imprégnait ses premiers livres s’est estompée au bénéfice d’un suspense pur et dur, autour d’un couple divorcé depuis sept ans, confronté à la disparition mystérieuse d’un enfant. D’un continent l’autre, beaucoup d’action sur fond de retrouvailles amoureuses.

(1) Robert Laffont, 429 p., 21,50 euros.

(2) Grasset, 568 p., 21,50 euros.

(3) Don Quichotte éditions, 469 p., 22 euros.

(4) Belfond, 449 p., 22 euros.

(5) Albin Michel, 457 p., 21,90 euros.

(6) XO éditions, 386 p., 21,90 euros.

MARTINE FRENEUIL

Source : Le Quotidien du Médecin: 9148