Depuis trente ans, on festoie dans cette ancienne crémerie qui a gardé sa vitrine, sa patine et sa décoration d’antan. On a ajouté quelques collections de moulins à café, de barbotines et de guides Michelin pour le plaisir du bec-fin de passage.
Au diable vauvert les maisons qui s’endorment sur leurs lauriers, celle-ci est en perpétuel mouvement. À la découverte du programme du chef Romain Bréchignac, qui a l’âge de la maison et incarne son renouveau, on déroule sa serviette avec appétit, certain de se régaler.
Tout fait envie ! Le maquereau au vin blanc, poireaux étuvés, vinaigrette d’algues, l’excellent tartare de saint-jacques, moules, salicorne, sarrasin soufflé, ou l’un des classiques du Flaubert, le pâté en croûte de canard de Challans et foie gras maison. Viennent alors le cabillaud confit à l’huile d’olive, salsifis mitonnés aux coquillages, la pièce de bœuf d’Aubrac, choux de Bruxelles poêlés à la moelle, l’exquise saint-jacques en coquille, potimarron rôti, émulsion cardamome. Ou l’épatante volaille de Bresse Miéral (AOC) rôtie entière en crapaudine, un des plats de la légende Rostang toujours à la carte.
Service féminin souriant. Sélection des vins. Ladoix 2011 Pierre André, un bourgogne doré aux notes florales et fruitées. Desserts de la maison à ne pas négliger : la poire pochée, mousse de cognac, amandes caramélisées, ou les pots de chocolat à l’ancienne.
Un établissement qui ne distille que de bonnes vibrations, dont le succès ne se dément pas.
Menus à partir de 28, carte 50 €.
Fermé lundi, samedi midi et dimanche. 10, rue Gustave-Flaubert, 17
e.
Tél. 01.42.67.05.81, www.bistrotflaubert.com
DJ et médecin, Vincent Attalin a électrisé le passage de la flamme olympique à Montpellier
Spécial Vacances d’été
À bicyclette, en avant toute
Traditions carabines et crise de l’hôpital : une jeune radiologue se raconte dans un récit illustré
Une chirurgienne aux nombreux secrets victime d’un « homejacking » dans une mini-série