Table
Dans le quartier russe de l’avant-guerre, à proximité de l’Église orthodoxe, dans un immeuble d’angle Art nouveau, les boiseries, les vitraux et l’idée novatrice dans les années 1960 d’une cuisine ouverte ont définitivement installé la légendaire Marée.
Le chef Teddy Merienne, membre des Maîtres Restaurateurs, synonyme du fait maison, est en forme. Qualité des produits, justesse des cuissons, le repas est une jubilation. La carte foncièrement marine et la cave demeurent les atouts de la maison. Les meursaults, chablis et montrachets sont à la fête.
Les huîtres Royale Cabanon numéro 2, le demi-homard breton sous une vinaigrette douce à l’huile de pistache, le caviar d’Aquitaine marié aux rattes tièdes ou les délicates langoustines de Loctudy à la vapeur sont de belles agapes. La fête ne s’arrête pas là. Voici le saint-pierre cuit entier préparé en salle, le bar des petits bateaux en croûte de sel, les linguine aux oursins ou les quenelles de brochet façon Daru.
Service confondant de gentillesse et d’attentions. Les desserts ont du tonus. Soufflé cerises griottes, baba rhum ananas caramélisé et irrésistible tarte chocolat grand cru, croustillant noisettes, glace lait d’amande. La grande Marée !
Menu à partir de 31 euros, carte 60 euros. Pas de fermeture. 1, rue Daru, 8e, tél. 01.43.80.20.00, www.lamaree.fr.
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