Tous les cinémas, tous les publics

LE FESTIVAL Paris Cinéma grandit. Il atteint l’âge de raison, 7 ans, et propose, sous la présidence de Charlotte Rampling, un programme aussi éclectique que prometteur. S’il commence le 2 juillet (avec une soirée sur invitation), c’est le samedi 4 que seront lancées officiellement les festivités, avec la Nuit du cinéma. Au choix, selon la salle : comédies sexy d’Asie, super-héros turcs, avant-premières, Russ Meyer, cinéma d’animation japonais, nouvelle comédie américaine. Quant à la clôture, elle se déroulera au Centquatre, dans le XIX ^e, avec un ciné-concert exceptionnel autour d’« Oyuki la vierge », de Kenji Mizoguchi, suivi d’un bal populaire, 14 juillet oblige.

Entre temps, on aura pu découvrir plus de 40 films turcs, en présence, notamment des réalisateurs Nuri Bilge Ceylan, Yesim Ustaoglu et Reha Erdem. La compétition aura proposé un panorama de la création contemporaine (12 longs métrages). On aura rendu hommage à Claudia Cardinale, avec une rétrospective en une quinzaine de films, une rencontre et une projection de « La Viaccia » en sa présence. On aura retrouvé Jean-Pierre Léaud après une projection de « la Maman et la Putain » et dans une trentaine de films, ainsi qu’au cours d’une journée Antoine Doinel. On aura pu suivre une intégrale Tsaï Ming-liang, qui sera également présent. Et on aura fait connaissance av ec Lluis Miñarro, producteur qui a participé au renouveau du cinéma d’auteur espagnol.

Enfin, les festivaliers verront en avant-première des films présentés par leur réalisateur, comme « Bancs publics » (Bruno Podalydès), « Public Enemies » (Michael Mann), « le Père de mes enfants » (Mia Hansen-L ve), « Hotaru » et « Nanayo » (Naomi Kawase), « Irène » (Alain Cavalier), « The Tme that Remains » (Elia Suleiman), « Marching Band » (Claude Miller).

Tout cela pour 5 euros la séance et 25 euros l’ensemble du festival.

Tél. 01.55.25.55.25, www.pariscinema.org.