Des études expérimentales ont suggéré que certains auto-anticorps du lupus (en particulier ceux dirigés contre le récepteur N-methyl-D-aspartate) pouvaient favoriser l’apparition de troubles comportementaux entrant dans le cadre des ASD (Autism Spectrum Diseases selon la classification américaine). Afin de vérifier cette hypothèse, une équipe de l’Université McGill, à Montréal, a analysé les données du registre canadien OSLER qui suit la descendance des femmes atteintes de lupus (509 ayant donné naissance à 719 enfants ont été inclues dans l’étude). L’âge moyen à la naissance était de 30 ans et le suivi en moyenne de 9 ans. En appariant ce groupe à un groupe témoin (5824 mères, 8493 enfants) on constate que l’incidence des ASD est bien majorée chez les enfants de mères lupiques : 1,4 versus 0,6 %. Après analyse multivariée le risque est doublé : HR = 2,31 (IC95 % ; 1,03 – 5,16).
Des données qui ne permettent bien sûr pas de conclure mais justifient des recherches complémentaires, en particulier pour évaluer le rôle délétère possible de certains anticorps du lupus, voire de certains traitements.
ACR San Diego Abstract 2831
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