Une longue liste de courts récits

Publié le 11/01/2011
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Crédit photo : DR

Cette rentrée hivernale est marquée par le grand nombre de recueils de nouvelles et autres courts récits.

Dans « l’Immeuble » (Le Cherche midi), Patrick Cauvin, alias Claude Klotz, décédé en août dernier, raconte la vie des habitants d’un même bâtiment.

L’auteur de « Balzac et la Petite Tailleuse chinoise » et du « Complexe de Di » (prix Femina), Dai Sijie, réunit dans « Trois vies chinoises » (Flammarion), trois contes familiaux modernes et atemporels.

Auteur d’une dizaine de romans, dont « Sundborn ou les jours de lumière » (prix des Libraires), Philippe Delerm revient à la veine de « la Première Gorgée de bière et autres plaisirs minuscules », publié également en 1997, et présente dans « le Trottoir au soleil » (Gallimard) une quarantaine de textes courts qui racontent les petits plaisirs et les moments de bonheur de la vie quotidienne.

L’humour est au rendez-vous dans le recueil de 18 textes de Jean Ferniot – journaliste et romancier, essayiste et nouvelliste – intitulé « Caprices de la chair » (Grasset), où les événements les plus quotidiens servent de point de départ à des intrigues rocambolesques tendues par le suspense : la raillerie de nos travers dans la grande tradition de la nouvelle française.

Écrivain aux multiples facettes, Hubert Haddad a sélectionné dans sa prolifique production de quoi publier deux coffrets de cinq recueils de nouvelles où effroi et merveille s’interpellent, intitulés « Nouvelles du jour et de la nuit » (Zulma), l’un, « le Jour », paraissant en janvier et l’autre, « la Nuit », en février.

Sous le titre « le Fantôme du capitaine » (Robert Laffont), le critique et réalisateur Gilles Jacob propose une soixantaine de lettres comme autant de petites nouvelles adressées à des actrices et des acteurs, à des cinéastes et à des écrivains, à des personnalités diverses comme à des personnages de fiction.

Comme souvent dans ses livres – dont « Quatre soldats », prix Médicis –, Hubert Mingarelli raconte, dans « la Lettre de Buenos Aires » (Buchet Chastel), des errances, des histoires de solitude, d’amitié, de disparition. Le monde, autour de ses personnages, est menaçant. Même si la nature contient encore la beauté des choses.


Source : Le Quotidien du Médecin: 8882