« Avons-nous vraiment besoin d'un directeur des affaires culturelles à l’hôpital ? »

Coup de gueule, coup de cœur, avis d’expert ou témoignage… La rédaction du « Quotidien » distingue chaque semaine un ou plusieurs commentaires, parmi les centaines postés au fil des jours par les lecteurs internautes.

La question des contrats dits « de motif 2 », qui offrent des modalités de rémunération dérogatoires très attractives aux praticiens contractuels, fait polémique alors que le gouvernement réfléchit à encadrer cette pratique. Un faux débat, estime ce lecteur.

Il est bien entendu éthiquement inacceptable de s'enrichir aux dépends de l'hôpital publique et je pense que c'est loin d'être le cas des praticiens (l’administration, par contre, c'est une autre question).
En tout état de cause, le salaire des médecins n'explique aucunement le déficit budgétaire chronique de nos hôpitaux. Alors au lieu de s'arrêter sur quelques cas anecdotiques qui ont fait le tour des journaux à un moment (notamment pendant la crise covid), il faudra peut-être commencer à réfléchir à une véritable thérapie de choc pour espérer améliorer l'attractivité de l'hôpital publique qui ne cesse de dégringoler.
Commençons surtout par faire en sorte de sécuriser l'exercice des médecins de manière à ce que les CDD ne soient qu'exceptionnels. Arrêtons le turn-over incessant des PADHUE qui n'arrivent toujours pas à faire valoir leur droit à un recrutement sur des statuts pérennes. Revalorisons véritablement le salaire des PH et des praticiens en CDI bien avant de penser à limiter les émoluments des médecins vacataires.
Je sors un peu du sujet aussi pour me demander s'il serait également envisageable de penser à réduire toute cette masse de cadres et d'agents administratifs ? Avons-nous vraiment besoin dans un hôpital d'un directeur des affaires culturelles ?

Message posté le 15 décembre 2023. Voir tous les commentaires sur le sujet : « Recrutement hospitalier, le bazar ? Après le plafonnement des tarifs de l'intérim médical, le ministère veut s'attaquer aux dérives des contrats de motif 2 »