L'Assemblée nationale a définitivement adopté le 10 mai la controversée proposition de loi sur l'amélioration de l'accès aux soins portée depuis octobre par la députée du Loiret (Renaissance) et rhumatologue Stéphanie Rist. Dans un contexte de démographie médicale en souffrance, le texte introduit un accès direct, sans passer par la case médecin, aux infirmiers en pratique avancée (IPA), aux kinésithérapeutes et aux orthophonistes. L'autonomie des paramédicaux reste toutefois très encadrée, au sein de maisons ou centres de santé ou d'équipes de soins.
Cet accès direct vous permettra-t-il de regagner du temps médical ? Peut-il améliorer l'accès aux soins ? Au contraire, redoutez-vous une médecine à deux vitesses, voire des erreurs ? L'adoption de cette loi peut-elle compromettre votre relation avec les paramédicaux ? Que changera cette décision dans votre pratique ? À vous de débattre…
Éditorial
Des négos à l’épreuve du budget
Et le bien-être des médecins alors !
On prend les mêmes et on recommence
Tenter de reproduire les résultats des articles : c’est mal vu !