« Il vaut mieux une médecine à deux vitesses qu'une médecine à l'arrêt »

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Interrogé sur les menaces de déconventionnement de certains médecins libéraux, le ministre de la Santé, François Braun, a répondu qu’il y voyait une rupture avec les principes de notre système de santé, et le risque d’instaurer une médecine à deux vitesses. Réponse d’un lecteur.

Si se déconventionner, c'est assumer pleinement qu'on crée une médecine à deux vitesses, je réponds qu'il vaut mieux une médecine à deux vitesses qu'une médecine à l'arrêt. Autre point : pour la suite des négociations conventionnelles, M. Braun nous annonce que les objectifs sont les mêmes et que, peut-être, il aura une façon différente d'y aller. Je fais remarquer qu'alors il n'a rien compris au problème. Il ne s'agit pas d'un différend sur la forme, mais d'un différend au fond, donc la solution ne passe pas par un changement sur la forme, mais par un changement au fond.

Message posté le 8 juin 2023. Voir tous les commentaires sur le sujet : « François Braun : "Se déconventionner, c’est assumer pleinement qu’on crée une médecine à deux vitesses" »